Coucou les aventuriers,
ceci est le premier post de mon blog. Difficile de savoir par où commencer, alors je me lance. La première question qu’on me pose quand je dis que je viens de publier un roman est la suivante: « C’est quoi ta maison d’édition? »
Quand j’explique que mon éditeur est Amazon et que mon livre est imprimé à la demande, sa valeur est tout de suite dépréciée par mon interlocuteur (sans qu’il ne me le dise bien entendu). C’est ce qu’on appelle une idée reçue.
Pourquoi, une idée reçue? Parce que mon livre est passé par les étapes suivantes, les mêmes que dans une maison d’édition:
écriture (moi)
coach (mari)
bêta-lectures (minimum 5 personnes)
ré-écriture suite aux conseils des bêta-lecteurs
correction professionnelle
ré-écriture suite aux conseils du correcteur
réalisation de la couverture par une graphiste
réalisation des cartes intérieures par une autre graphiste
re-lecture par moi (un nombre incommensurable de fois)
mise en page e-book (moi ou assistante administrative)
mise en page livre broché (moi ou assistante administrative)
marketing twitter, Facebook, Insta
création et développement d’un site Internet (mon frère Xavier, mon mari et moi)
inscription sur différents sites: Babelio, Booknode, Livraddict, Goodreads (moi)
création chaine YouTube et réalisation premières vidéos (moi)
rédaction de la première newsletter (moi)….
contacter des blogueuses (moi)…
Nombre de gens impliqués dans l’élaboration du livre avant sa mise en vente: 10 +moi.
On remarque que l’auto-édité doit s’entourer d’une petite équipe de volontaires et déléguer certaines tâches à des professionnels. Il doit investir du temps mais aussi de l’argent. Il devient chef de projet. Heures passées à regarder des vidéos YouTube sur les sujets comme « comment créer un site wordpress », « comment formater un e-book », « c’est quoi Amazon KDP », « pourquoi mon formatage fonctionne pas »: on ne les compte plus. On se forme sans cesse.
Je n’ai pas envoyé mon manuscrit à des maisons d’édition car j’étais impatiente d’avoir le retour des lecteurs et ne voulais pas attendre une éventuelle réponse d’une maison d’édition. Mon sort est déjà assez souvent entre les mains des entreprises après l’envoi de mon cv.
En m’auto-éditant, j’ai découvert de nombreux domaines mais aussi la blogosphère, dédiée aux livres. Je ne savais pas que les booktubeurs existaient et qu’on pouvait faire une bande-annonce pour la sortie d’un livre.
Je contrôle moi-même mon livre et son impact. C’est mon projet et je suis très fière qu’il ait abouti. Je suis une auteure indépendante. Je suis heureuse d’avoir fait ce choix. Prendre la peine de lire les auto-édités fait découvrir de nouvelles plumes et des personnes très attachantes. Les lire, c’est les soutenir. Alors lisez-moi 🙂
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